Pour une collègue de Samuel Paty, la possibilité des enseignants «d'éveiller les consciences existe et il faut s’en saisir»

Pour une collègue de Samuel Paty, la possibilité des enseignants «d'éveiller les consciences existe et il faut s’en saisir»
Il y a cinq ans, le professeur Samuel Paty était décapité devant son collège du Bois d'Aulne à Conflans-Sainte-Honorine à la suite d'un cours sur la liberté d'expression durant lequel il avait montré des caricatures de Mahomet. L'enseignant d'histoire-géographie avait fait l'objet d'un cyberharcèlement basé sur une rumeur fallacieuse avant d'être ciblé par un jeune tchétchène radicalisé, qui avait payé des élèves pour qu'ils lui désignent le professeur à la sortie de l'établissement. Un attentat qui a durablement bouleversé la communauté éducative, à commencer par les collègues de Samuel Paty. Rencontre avec Charlotte Bré, professeure de français, qui a enseigné 14 ans au sein de ce collège désormais rebaptisé Samuel Paty, avant d'être mutée cet été.