« Seul Ran n’est pas revenu » : le dernier otage à Gaza, un supplice pour sa famille et un obstacle au plan de paix
Pendant toute la semaine de Hanouka, la fête juive des lumières qui s’achève ce dimanche soir, Talik Gvili, a prié pour un miracle. Tout comme la fiole d’huile découverte par les Maccabéens, censée suffire à une journée d’allumage, a illuminé le Temple de Jérusalem pendant… huit jours, la mère du dernier otage israélien détenu à Gaza, continue de s’accrocher à un infime espoir. « Le vrai miracle serait que Ran revienne vivant. Ce n’est peut-être qu’un vœu pieux. Mais en tout cas, on ne peut pas le laisser seul là-bas », confie Talik au Parisien, depuis son domicile de Meitar, dans le sud du pays.

