Les États-Unis ont saisi un nouveau pétrolier au large du Venezuela, Trump accentue sa pression sur Caracas
Donald Trump intensifie la pression sur Caracas. Un nouveau pétrolier a été saisi ce samedi au large du Venezuela, annonce les médias américains dont CNN. Les forces américaines avaient déjà saisi la semaine passée un pétrolier au large des côtes du pays, une opération qui avait été dénoncée comme de la « piraterie navale » par le président vénézuélien Nicolas Maduro.
Cette semaine, le président américain a annoncé un blocus total sur les pétroliers vénézuéliens sous sanction entrant et sortant du pays. Mais le navire que les États-Unis ont saisi samedi n’est pas sous sanctions américaines, a déclaré un responsable du dossier anonymement au média américain. L’opération a été menée par les garde-côtes américains, avec l’aide de l’armée américaine, et elle s’est déroulée dans les eaux internationales, a déclaré le responsable.
Le pétrolier naviguait sous pavillon panaméen, à destination de l’Asie et contenait du pétrole vénézuélien. Sollicités par l’AFP, les garde-côtes américains ainsi que le Pentagone ont refusé de commenter ces informations, renvoyant à la Maison Blanche, qui n’a pas répondu dans l’immédiat.
Donald Trump « n’exclut pas » une guerre avec le Venezuela
Le pétrole constitue la principale source de revenus de Caracas. Ces derniers mois, le président américain accuse le président vénézuélien Nicolás Maduro, l’une de ses bêtes noires, d’être à la tête d’un réseau de trafic de drogue, ce que l’intéressé dément.
Donald Trump n’a pas écarté la possibilité d’une guerre contre le Venezuela, lors d’une interview diffusée vendredi sur la chaîne américaine NBC News, lors d’un entretien téléphonique enregistré la veille.
Ce dernier avait déclaré lors de l’interview que d’autres saisies de pétroliers auront lieu.
104 personnes tuées par les États-Unis
Washington a déployé un important dispositif militaire dans les Caraïbes depuis cet été, et mené une série de frappes visant des embarcations de trafiquants de drogue présumés dans les Caraïbes et le Pacifique.
Au moins 104 personnes ont été tuées dans ces frappes depuis le début de ces opérations, sans que le gouvernement américain n’ait jamais fourni la moindre preuve que les navires visés étaient effectivement impliqués dans un quelconque trafic. En parallèle, le président américain agite depuis des semaines la menace d’une intervention terrestre.

