C’est l’une des grandes réussites de l’année côté ukrainien. Et Volodymyr Zelensky n’a pas hésité à le rappeler lors de son point presse de Noël ce mercredi. Le missile de croisière Flamingo, lancé sur le front à partir de la fin de l’été, a vu son efficacité s’améliorer ces derniers mois.

« Le taux de réussite des missiles Flamingo s’est amélioré récemment, a-t-il expliqué face à la presse locale et internationale. Lors d’un récent exercice, cinq missiles ont été lancés : un a détruit la cible et quatre ont été interceptés par la défense aérienne russe. Leur efficacité se renforce de mois en mois. »

Des « améliorations techniques »

Sans rentrer dans les détails, le chef de guerre de l’Ukraine a simplement confirmé que l’armée se « perfectionnait » dans l’usage des missiles de conception nationale grâce notamment à des « utilisations répétées au combat » et à des « améliorations techniques ».

Décrit comme le missile « le plus puissant » jamais fabriqué par l’Ukraine selon Volodymyr Zelensky, le Flamingo est un missile de croisière, censé être l’équivalent du Tomahawk américain que Kiev attend depuis plusieurs mois.

Avec 3 000 km de portée, l’arme, confectionnée par la société Fire Point, peut se déplacer à une vitesse maximale de 950 km/h avec, à bord, une ogive de 1 100 kg. Le missile de 6 mètres de long a également l’avantage d’être abordable économiquement, à 500 000 dollars l’unité.

Volodymyr Zelensky en a profité pour donner des nouvelles de l’autre missile de longue fabriqué par l’Ukraine, le Neptune. Avec 1 000 km de portée pour 350 kg d’explosifs, le grand frère du R-360, fabriqué 100% localement, présente désormais « un taux de réussite très élevé » : « il était bon, et il est devenu excellent ! »