« Face au vent xénophobe, il faut considérer l’immigration comme une question non pas morale, mais économique et sociale »

« Face au vent xénophobe, il faut considérer l’immigration comme une question non pas morale, mais économique et sociale »
Aux Etats-Unis, au Royaume-Uni ou en France, la question migratoire a un caractère inflammable. Prétendre, comme le fait une partie de la gauche française, que l’ampleur de ce sujet résulte d’abord d’une instrumentalisation politicienne reflète une forme de cécité, affirme dans sa chronique Philippe Bernard, éditorialiste au « Monde ».